Tites notes posées sur mon carnet de Voyages ...
Il est un beau voyage à Vivre
à l’aube de l’Automne naissant.
Lorsque le Ciel est gris et que le soleil se lève,
il n’est dans le végétal que Lumière,
divine harmonie.
C’est comme si la Vie elle-même se faisait Lumière,
comme si le Ciel épousait la Terre.
Tout semble s’enflammer,
se consumer
dans un Divin Baiser…
à l’aube de l’Automne naissant.
Lorsque le Ciel est gris et que le soleil se lève,
il n’est dans le végétal que Lumière,
divine harmonie.
C’est comme si la Vie elle-même se faisait Lumière,
comme si le Ciel épousait la Terre.
Tout semble s’enflammer,
se consumer
dans un Divin Baiser…
L’Automne suit l’Eté, cette période de l’année,où la chaleur et la lumière présentes nous ouvrent à l’extérieur et nous permettent de nous relier entre nous, et avec la Nature. L’Unité y est visible dans tous ces verts qui sont nés au printemps, qui se sont étendus, offerts pour s’assembler. Unité dans les forêts, reliance des verts. Unité dans les champs de fleurs….Camaïeu de couleurs… Pendant l’été c’est comme si tout baignait dans un flot céleste.
L’Automne c’est la porte qui s’ouvre et nous invite à entrer dans l’Hiver. Là où le froid et l’absence de lumière tendent à nous séparer des autres, de l’extérieur. On se referme, on se replie. Dans l’air c’est comme si, il n’y avait plus rien pour nous relier à ce qui vit dans le Visible, c’est comme si la surface de la Terre se vidait…
A l’Automne, je ressens cette contraction qui s’impose, cette rupture de l’Unité, un temps pour moi de la formation de l’individualité, visible dans tous ces arbres qui se séparent, toutes ces feuilles qui changent une à une de couleurs, qui s’isolent en elles-même, ….et se détachent…. s'individualisent...
En Automne ce sont les flots de la Terre qui m'aspirent
et cherchent à me retenir prisonnière de la matière.
Et je suis certains jours, en cette période,
à me débattre entre le Ciel et la Terre,
à chercher ma place.
Une place que je cherche aussi dans mon quotidien,
reflet sans doute de ce combat…
Alors je veille à rester en équilibre entre les deux
et je ressens la Terre qui veut se fondre dans le Ciel
et le Ciel pénétrer la Terre pour s’y dissoudre,
et tout cela à travers moi…
Au fond de moi,
une porte s’ouvre,
une autre reliance avec un ailleurs,
chaque année plus forte….
Une ouverture sur les mystères de l’intériorité..
et cherchent à me retenir prisonnière de la matière.
Et je suis certains jours, en cette période,
à me débattre entre le Ciel et la Terre,
à chercher ma place.
Une place que je cherche aussi dans mon quotidien,
reflet sans doute de ce combat…
Alors je veille à rester en équilibre entre les deux
et je ressens la Terre qui veut se fondre dans le Ciel
et le Ciel pénétrer la Terre pour s’y dissoudre,
et tout cela à travers moi…
Au fond de moi,
une porte s’ouvre,
une autre reliance avec un ailleurs,
chaque année plus forte….
Une ouverture sur les mystères de l’intériorité..
Mon petit jardin
se déshabille peu à peu
et s’assombrit doucement,
comme tous ces champs
visibles à perte de vue.
Il n’y a plus rien
Pour retenir le regard.
Juste un horizon immense
Dépourvu de vie
Rempli de silence
Rigide, triste, désertique
Gigantesque graine...
Il est ce matin,
Sur les bords du chemin
Encore quelques fleurs
Brûlées par le soleil de l’été
Parures desséchées
Tristes restes d’une splendeur passée.
Elles courbent la tête
Blessées par leur nouvelle apparence
Ou tout simplement humbles
devant l’œuvre accomplie…
Il est à leur pied déposé
Un parterre à naître
Diversité des destinées
Avortement du chemin d’accomplissement pour certaines
Réalisation suprême pour quelques graines.
J’ai recueilli dans le creux de ma main
Une larme de fleur
Petit grain de rien
Petit bout tout dur
D’une bien triste figure.
Mais il y a à l’intérieur
Le plus beau des trésors
Un trésor qui dort
Cœur de l’Essence ciel
Au Parfum d’une Oeuvre à venir.
Des larmes naissent dans mon cœur
Echo d’une autre séparation
D’une chute vécue
Enfermement dans la matière ressenti
Solitude dans le froid et l’obscurité
Nostalgie d’une splendeur passée.
Une larme coule sur ma joue
Perle dans ma main
Avec à l’intérieur une lueur
Etincelle d’un grand mystère.
Tout comme dans cette graine
Il est en moi
Les secrets de ma Création
Les secrets de ma Réalisation.
Mais là s’arrête toute comparaison
Car comme la Terre je vis d’autres respirations
Et ce que j’ai pu contempler cet été
De cette fleur fanée.
Cet éternel recommencement
Il n’en est rien pour moi
Car le Germe vient seulement de naître
Dans mes profondeurs
Aujourd'hui bien au chaud lové
Dans le cœur d’une larme
…
se déshabille peu à peu
et s’assombrit doucement,
comme tous ces champs
visibles à perte de vue.
Il n’y a plus rien
Pour retenir le regard.
Juste un horizon immense
Dépourvu de vie
Rempli de silence
Rigide, triste, désertique
Gigantesque graine...
Il est ce matin,
Sur les bords du chemin
Encore quelques fleurs
Brûlées par le soleil de l’été
Parures desséchées
Tristes restes d’une splendeur passée.
Elles courbent la tête
Blessées par leur nouvelle apparence
Ou tout simplement humbles
devant l’œuvre accomplie…
Il est à leur pied déposé
Un parterre à naître
Diversité des destinées
Avortement du chemin d’accomplissement pour certaines
Réalisation suprême pour quelques graines.
J’ai recueilli dans le creux de ma main
Une larme de fleur
Petit grain de rien
Petit bout tout dur
D’une bien triste figure.
Mais il y a à l’intérieur
Le plus beau des trésors
Un trésor qui dort
Cœur de l’Essence ciel
Au Parfum d’une Oeuvre à venir.
Des larmes naissent dans mon cœur
Echo d’une autre séparation
D’une chute vécue
Enfermement dans la matière ressenti
Solitude dans le froid et l’obscurité
Nostalgie d’une splendeur passée.
Une larme coule sur ma joue
Perle dans ma main
Avec à l’intérieur une lueur
Etincelle d’un grand mystère.
Tout comme dans cette graine
Il est en moi
Les secrets de ma Création
Les secrets de ma Réalisation.
Mais là s’arrête toute comparaison
Car comme la Terre je vis d’autres respirations
Et ce que j’ai pu contempler cet été
De cette fleur fanée.
Cet éternel recommencement
Il n’en est rien pour moi
Car le Germe vient seulement de naître
Dans mes profondeurs
Aujourd'hui bien au chaud lové
Dans le cœur d’une larme
…
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